PARISUDAM

CRÉATEUR DE TERRITOIRES URBAINS ET DE NOUVEAUX ÉCO-SYSTÈMES

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À première vue, Léo a tout du profil d’intello pragmatique : formé en génie des matériaux et en architecture entre la France et la Belgique. Mais attention, derrière la rigueur architecturale et technique se cache un esprit… fertile.

Sa première entrée dans le monde professionnel ? Un job étudiant chez Decathlon, côté Belgique. Il y commence vendeur, quoi de plus normal ? Et d’un claquement de doigt, il passe de la chaussure de rando, à la stratégie d’expansion nationale. Son rôle ? Aller convaincre les collectivités qu’un magasin de sport, c’est encore mieux avec… un rond-point, un terrain de sport, des panneaux solaires ou même un bois. Oui, un bois. Parce qu’on ne sait jamais quand on aura besoin de se promener entre deux rayons de running.

De retour en France, il pousse la porte d’un cabinet d’archi qui fabrique la ville sur la ville. Il découvre les joies du dialogue avec les voisins et les contraintes de l’élévation d’un immeuble faubourien. Mais surtout, il garde en tête une question : et demain, on habite comment, en préservant ?

Il décide de passer à l’action (directement dans la terre) : avec ses anciens camarades, ils fondent Les Grands Moyens, deux SCOP qui croient à la terre crue, à la paille, matériaux géo et biosourcés… Ils réalisent l’un des plus gros chantiers de logements neufs en terre crue d’Europe, avec une équipe mixte. Léo y vit une aventure fondatrice. Mais bientôt, il veut regarder à une autre échelle : passer du plan à la carte, de la construction à la programmation foncière.

Et comme souvent avec Léo, c’est à la rentrée qu’il remet tout en question. Le calendrier universitaire lui est resté : septembre, c’est pour les cartables… et les grands bouleversements. C’est à ce moment qu’il tombe sur une offre chez Parisudam. Ce que l’on n’a pas dit… c’est qu’il est venu présenter sa SCOP quelques mois plus tôt dans la grande salle du troisième étage. Nous supposons qu’il a été séduit car : il rejoint l’équipe. Et le voilà aujourd’hui à l’orée du pôle multimodal de Massy, en charge de la nouvelle gare routière et sa passerelle, de la restauration et requalification de l’ancienne gare 1936 de Louis Brachet, de l’avenue Carnot, de l’entrée de ville… Il pilote aussi l’opération de réhabilitation de la halle de Gennevilliers, une annexe de conservatoire… Bref, il n’a pas perdu son goût pour la complexité… mais avec une échelle en plus.

Demain ? Léo veut tirer Parisudam vers un aménagement sobre, durable, et profondément humain. Il rêve d’un bilan de transition foncière, pour mesurer enfin ce qui ne se chiffre pas : qualité de vie, apaisement, plus-value sociale. Il imagine des sols et des bâtiments qui respirent, qui accueillent toutes les générations, avec de l’eau de pluie dans les chasses d’eau, du plâtre francilien sur les façades, de la terre crue à l’intérieur, de la paille en isolant, du bois, et beaucoup de forêts .

Léo ne parle jamais seulement de bâtiment. Il parle du vivant. Du corps humain dans l’espace. De l’environnement comme partenaire, pas comme décor. De la ville du quart d’heure, mais version bio/géo-sourcée, désimperméabilisée et joyeusement partagée.

Alors oui, aujourd’hui Léo est chef de projet. On pourrait penser qu’il n’est pas sorti de sa vingtaine, mais ne vous y trompez pas : il a déjà eu plusieurs vies, et dans chacune, il concevait et construisait des nouveaux trucs. Et chez nous, c’est l’artisan de la transition foncière, d’un urbanisme à haute valeur ajoutée à échelle humaine.

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